Flippetouche – alias Frédéric Maillard (1965 – Suisse) – dessine depuis toujours. Tout petit déjà, à table, il repoussait son assiette de soupe pour griffonner la nappe, de toute part. Il y déposait ses interrogations scolaires, ses idées et ses frasques. Il obtiendra son premier certificat professionnel, celui de dessinateur en architecture, avec mention spéciale pour son coup de crayon. C’est encore le dessin qu’il choisira pour illustrer ses brevets internationaux et ses modèles d’entreprises. Les figurations de son travail de mémoire universitaire ainsi que les personnages de ses carnets de bords ont été repérés par les trois directrices de l’ouvrage collectif : Journal de bord, journal d’observation, édité chez Peter Lang.

« La contribution de Frédéric Maillard nous laisse apparaître les bordures d’une activité professionnelle dense et riche. Par la description de plusieurs situations de vie et des exemples, l’auteur nous montre en quoi les notes et dessins de ses carnets de bords alimentent sa propre formation continue. Il récolte les données de tous les débordements de ses journées pour mieux comprendre celles et ceux qui l’entourent… comme des indices. Tracer ses carnets de bords le change. »
(éds – Peter Lang)

« Je dépose le trait pour ouvrir mon imaginaire. Cela me permet de résister à l’arbitraire. Celles et ceux qui abusent des pouvoirs politiques, militaires ou économiques se croient immortels et imposent des paramètres artificiels, mégalomanes ou égocentriques. Y faire face, pour moi, c’est développer de nouvelles idées et s’ouvrir à la fragilité du monde entier par la création. »

Flippetouche, mars 2013